tag:blogger.com,1999:blog-37491601264526936732024-03-13T04:06:27.795+00:00Solitary BlogEdition limitéeSolitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.comBlogger165125tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-30514723196296205472010-08-02T17:18:00.007+01:002010-08-02T23:04:07.970+01:00InitiationC'était il y a une bonne vingtaine d'année maintenant, un de mes camarades de lycée essayait de me faire partager son enthousiasme pour le jazz. Je ne sais pas pourquoi je dois avoir un tête à écouter du jazz. Une fois déjà j'étais resté sans quoi répondre à la bibliothèque municipale, quand toujours lycéen, en tamponnant savamment la date de retour sur la fiche bristol, le type me dit: Vous écoutez du jazz... Non monsieur. <br />Un de mes camarades de lycée disais-je a bien essayé de me convertir à cette musique, cette fascination pour les meilleurs musiciens du monde, d'excellents techniciens sans aucun doute, mais qui jouaient quelque chose qui ne me parlait pas, ou pire, était d'un ennnui sans commune mesure. La seule chose que cet ami a réussi à faire c'est de m'écarter, un de sa compagnie, nos chemins prenant des directions aussi opposées que la musique que nous écoutions, je découvrais le rock indépendant, deux du jazz pour au moins deux décennies, avec tout le mépris qui va avec.<br /><br />Imaginez le poids que vous avez lorsque vous initiez quelqu'un à l'amour. Si vous êtes bon on revient vers vous, mieux, on en redemande. Si ce que vous proposez ne convient pas, on vous tourne les talons, ou pire vous suscitez des vocations de séminariste. C'est terrible quand on y pense. Je me souviens de quelqu'un très ardent, très avide d'essayer, et qui dans mes bras tremblait comme un animal farouche. La peur qui tétanise eût le dernier mot et je dûs interrompre mon entreprise pour ne pas aggraver le malaise. Peut-être me rappelais-je que jeune lycéen, je n'en menais pas large moi non plus et ne comprenais pas très bien le désir que j'éprouvais, ni celui que je suscitais. La curiosité étant plus forte sans doute, pour m'en sortir, je me laissai aller jusqu'au bout, la chair est faible.<br /><br />Mais je m'écarte du sujet. Donc depuis, je suis très prudent quand il s'agit d'initier ou de conseiller un disque à quelqu'un. J'ai toujours peur de mal m'y prendre, d'ennuyer par un enthousiasme non partagé, de susciter des vocations de prêtres. Je ne fais plus que donner des pistes, à explorer si on veut aller plus loin...<br /><br />Mais on parlait de jazz? Une piste.<br /><br /><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/edgjBDXH2ks&hl=fr_FR&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/edgjBDXH2ks&hl=fr_FR&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-14038536361587764782010-07-27T21:12:00.006+01:002010-08-02T23:05:42.045+01:00Quoi qu'on diseOn dira que j'étais parti en vacances. On dira j'avais besoin de prendre le large histoire de changer d'air. On dira que j'aurai fait un beau voyage, rencontré un tas de gens qui m'auraient ouvert les yeux. On dira que j'ai bien de la chance, une vie bien remplie, pas le temps de donner de nouvelles, c'est toujours mieux que de chercher à lui donner un sens devant un écran. On dira que tout ça m'a manqué mais que je n'ai eu ni la force ni le courage de pondre une ligne. Et que je n'ai cessé de vous lire, même si beaucoup ont abandonné l'aventure. On dira qu'il y a un truc qui cloche pour que je reste silencieux et prostré et surtout incapable de dire les mots justes. On dira que je vous ai épargné bien du fiel et des jérémiades. On dira que j'aurai été blessé, ou souffrant, comme vous voulez, c'est toujours mieux que malade. On dira que j'aurai pris des risques, voulu faire acte de bravoure, entrer en résistance. Que c'est bien beau mais que ça ne peut s'envisager qu'à court terme, si rien en soutien ne vient prendre le relai, c'est un jeu dangereux. On dira que la situation se tasse sans trouver son issue. Que la perspective du provisoire m'inquiète, sans que je n'aie vraiment le choix, ni du temps ni de ce qui génère mon angoisse. On dira que le plus important c'est d'avoir la paix, l'esprit dégagé, qu'il n'y a que de cette façon que je puisse avancer. Tout ça tient à peu de chose. Le bonheur, le malheur, tout ça est relatif et circonstanciel. Qu'on peut passer de l'un à l'autre comme on voit se lever les nuages bas avec la marée en fin de journée. On dira que rien ne sert à s'étendre sur le sujet. Que j'ai besoin de changer d'air, me changer les idées, de faire un beau voyage, de rencontrer un tas de gens qui m'ouvriraient les yeux, les oreilles, le coeur. Mais, encore convalescent, ce sera pour un peu plus tard. On dira que reprendre les choses où on les avait laissées: la course, la lecture, écouter et découvrir de nouvelles pistes musicales c'est déjà pas si mal. <br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVvHq-08ccjhc6yH1BBJxG4N_GNfGskaETCHCR1WBRSuMM3mkTo3fHl0p6PBVRQUneEq33KzRSpHgroe_oo3dEJQyxDXnn5tVOccHA1x5DAH9GGNIAgzXNzhcDESCE5MF3G-OHIh1uqwlX/s1600/DSCN4500.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVvHq-08ccjhc6yH1BBJxG4N_GNfGskaETCHCR1WBRSuMM3mkTo3fHl0p6PBVRQUneEq33KzRSpHgroe_oo3dEJQyxDXnn5tVOccHA1x5DAH9GGNIAgzXNzhcDESCE5MF3G-OHIh1uqwlX/s400/DSCN4500.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5498696066318968466" /></a>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-4344450553434693882010-03-12T20:26:00.007+00:002010-03-18T11:00:35.810+00:00It's A Wonderful LifeIl faut un mort à nouveau pour me faire sortir du silence. La disparition de Mark Lindous de Sparklehorse me touche bien évidemment. Une de mes idoles, une de plus, qui abandonne, ne souhaite pas poursuivre le chemin. Alors que reste t'il. Des souvenirs qui refont surface. <br /><br />Novembre 1995, un disque distribué au compte goutte en import, un disque pour le petit snobinard que je suis, un disque qui ne tarit pas les louanges, avec un titre à rallonge <em>Vivadixiesubmarinetransmissionplot</em>. Un type en fauteuil roulant, encore un. Cet album longtemps fantasmé, je ne le découvrirais que bien des années plus tard, car c'est avec <em>It's A Wonderful Life</em>, le troisième album que je suis entré dans l'univers de Mark Lindous en juin 2001. J'ai toujours une tendresse particulière pour ce disque que je n'ai pas réécouté depuis des lustres. Mais je sais que la force, la puissance et l'émotion seront restés intacts. Il y avait du beau monde, PJ Harvey, Tom Waits, Nina Persson des Cardigans. Donc je me suis mis en quête du reste de sa discographie à rebours. <br /><br />Mais cette année là, Mark Lindous, en échange de bon procédé avait aussi produit le premier et un peu injustement oublié album de Nina Persson, paru sous le nom de A Camp, pour mieux brouiller les pistes. Nina Persson, chanteuse à succès au sein des Cardigans avec leur pop sucrée, apparaissait sous un nouveau jour, teinte en brune, ténébreuse, inquiétante, envoûtante, sorte de femme fatale. Au sein de ce projet, il y avait son mari Nathan Larson, gros espoir de la scène new yorkaise de la fin des années 90... dont on ne verra jamais rien publier ici, si ce n'est une bande originale pour un film <em>First Love Last Rite</em>, avec son groupe Shudder To Think. Je disgresse mais on trouve sur cette BO pas mal du tout, un certain Jeff Buckley, avec un de ses derniers titres publiés, le très Otis Redding <em>I Want Someone Badly.</em><br /><br />Quel méli-mélo. Tout se mélange. Je me plaisais à imaginer un point commun à tout ça, comment ce petit monde aurait bien pu se rencontrer, autour de quelques substances illicites, mais ce n'est que de la spéculation gratuite.<br /><br /><em>It's A Wonderful Life</em>. En juin 2001, la vie commençait à redevenir calme et plus douce. Je venais de traverser une zone de turbulence et d'instabilité tant personnelle que professionnelle. J'allais enfin pouvoir enclencher un processus de simplification. Je revois ces belles après-midi de juin, le soleil, le sable, la serviette, les vagues au loin. La nudité complète des corps qui m'entouraient, moi parmi eux à présent. <br /><br /><em>It's A Wonderful Life</em>. Ces jours dorés sont à présent révolus. Mark Lindous choisissant d'en finir d'une balle dans le coeur, moi sans le choisir me faisant happer dans le tourbillon, renouant bien que n'en voulant à aucun prix, avec une situation pour le moins inconfortable.<br /><br /><em>It's A Wonderful Life. Gold Day.</em><br /><br /><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/PyRPJj6SbRI&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/PyRPJj6SbRI&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-8210945397034959562009-12-27T20:04:00.003+00:002009-12-27T22:25:15.222+00:00Is The Actor Happy?Je ne l'ai appris que ce matin. La nouvelle me bouleverse bien évidemment. Ce sera le troisième billet que je consacre à Vic Chesnutt qui a choisi d'en finir et s'est éteint le jour de Noël. On parle d'absorption massive de médicaments, sur fond de dettes cumulées pour soins et opérations diverses, les huissiers courant après 50 000$. Vic Chesnutt a publié deux albums ces dernières semaines. <em>At The Cut</em>, deuxième épisode de sa collaboration avec le label Constellation, figure en bonne place dans le palmarès de fin d'année. Je le préfère à <em>North Star Deserter</em>, même si ce dernier est très bon. A croire que ce n'est dans le registre du tragique qu'on ne pouvait que l'entendre. L'an dernier un disque plus léger, <em>Dark Developements</em>, enregistré avec Elf Power n'avait pas réussi à capter autant mon attention. <br /><br />Vic Chesnutt a multiplié les collaborations. La dernière en date était avec Jonathan Richman, <em>Skitter On Take-Off </em>un disque nu et dépouillé comme lui seul pouvait les livrer. Comme un mauvais pressentiment, ce disque se conclut par une relecture poigante et calcinée de <em>Sewing Machine</em>, un titre vieux de quinze ans, qu'on trouvait sur <em>Nine High A Pallet</em>, le premier album de Brute, projet parallèle avec les membre de Widespread Panic. Curieux de voir comme ce morceau nerveux et électrique, sorte de clef de voûte du disque, est réadapté quinze ans plus tard, comme un bout de bois calciné. Une façon de revenir sur son âge d'or du milieu des années quatre vingt dix, de revisiter le passé, de boucler les choses. Une chanson qui parle notamment de sa mère, de sa grand-mère, et des joies insouciantes de l'enfance. C'est aussi ce même thème du paradis perdu de l'enfance qu'il évoque avec <em>Granny</em>, morceau qui conclut <em>At The Cut</em>.<br /><br />L'histoire veut que ce soit par <em>Is The Actor Happy?</em> que je fasse connaissance avec le bonhomme. Nous étions en avril 1995, beaucoup de bons disques ont vu le jour à cette période là: le second Tindesticks, <em>Wowee Zowee </em>de Pavement, le premier Miossec, le premier album de Drugstore pour ne citer que ceux là. Son nom était souvent revenu dans les colonnes des critiques d'album, pour <em>Drunk</em> notamment, paru un an auparavant. La petite histoire veut qu'à partir d'un tableau de Kurt Wagner, <em>The Doubting Woman</em>, Vic Chesnutt ait fait une chanson. Kurt Wagner et son groupe Lambchop venaient de publier leur premier album <em>Jack's Tulip </em>fin 1994. Il faisait sérieusement concurrence au premier Tindersticks. Ce petit monde se tournait autour, se renvoyait la balle, menait le même combat, j'aimais ça. Protégé, un peu trop peut être, par la notoriété de Michael Stipe qui avait produit les deux premiers albums, <em>Little</em> et <em>West Of Rome</em>, j'ai donc attendu le quatrième album avant d'entrer dans l'univers inquiétant de cet homme cloué dans un fauteuil roulant, qui avait un sérieux penchant pour la bouteille et autres artifices. <br /><br />J'ai passé nombre d'après-midis avec <em>Is The Actor Happy?</em> Bien entouré la nuit, voguant de soirées en soirées sans qu'aucune d'elles ne me laisse de souvenir précis, seul avec mon mal être qu'il fallait dissimuler le jour, cet album tombait à pic. J'ai toujours beaucoup de mal à ne pas avoir de pincement au coeur dès les premières notes de <em><em>Sad Peter Pan</em></em>. Le douloureux pincement des cordes de nylon de la guitare me serre toujours le coeur. Tout comme en bout de course, il m'est impossible de ne pas avoir le souffle coupé après les dernières mesures de cordes de <em>Guilty By Association </em>qui conclut le disque. Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour remonter le cours des choses et trouver le reste de sa discographie. Si <em>Drunk</em> (avril 1994) opus précédent faisait aussi complètement l'affaire, le suivant (septembre 1995), <em>Nine High A Pallet</em>, publié sous le nom de Brute, est l'inespérée suite de <em>Is The Actor Happy?</em> Inspiration prolifique, grace, beauté, limpidité des chansons, je le réecoute ce soir et le redécouvre avec le même étonnement, le même enchantement qu'il y a quinze ans.<br /><br />Il y eut par la suite des albums inégaux qu'il faudra bien que je prenne le temps de réevaluer. <em>About To Choke </em>qui avait tout d'un grand cru et qui ne tient qu'à moitié ses promesses, un disque en collaboration avec Lambchop, <em>The Salesman And Bernadette</em>, beaucoup moins réussi que lorsqu'il rendra la pareille à Lambchop sur <em>What Another Man Spills</em>. Depuis dois-je l'avouer c'est vers Lambchop que je me suis tourné, délaissant Vic Chesnutt tout le long des années 2000, jusqu'à <em>North Star Deserter</em> en 2007.<br /><br />Voilà. Je voulais juste parler de cet homme avec lequel j'avais renoué depuis trois ans. Essayer de vous dire qui il était et ce qu'il représente pour moi.L'aide et le soutien qu'il a été à un moment délicat. Je ne pourrais jamais lui rendre ce qu'il a fait pour moi sans le savoir. Que cette histoire est bien tragique. <br />Un peu de musique. Un extrait de cet album, joué live à NPA, à la grande époque, <em>Strange Language.</em><br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/ps8-dXpJFoE&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/ps8-dXpJFoE&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-66947650361705946402009-12-16T20:55:00.003+00:002009-12-16T21:10:12.984+00:00Le Guide Du Snobinard 2009Ca fait deux bonnes semaines que je reporte la rédaction du billet, dont le contenu est prêt depuis fin novembre. C'est la parution du bilan de fin d'année des Inrocks qui me pousse à accélerer les choses.<br />Cette année, ce sera la liste et rien de plus, pas d'illustrations ni de commentaires pour accompagner le classement, pas le temps hélas. Pour me faire pardonner cher lecteurs, si vous me laissez vos coordonnées par mail, je vous enverrai par courrier une petite compil, ça en revanche c'est prêt.<br /><br />Voici donc ce que j'ai laissé en jachère il y a deux semaines...<br /><br /><br />##########################################################<br /><br /><br /><br />A l'heure où écouter un album dans son ensemble ne passionne plus grand monde, à l'heure où les rayons de cd se vident, à l'heure où tout le monde (et personne finalement) fait de la musique et la diffuse en quelques clics, difficile d'y voir clair entre le circuit de diffusion que nous avons connu de toujours et qui s'essouffle, et l'immensité des possibilités de la toile. Sur une cinquantaine d'albums écoutés (seulement), en voici 20 qu'on peut sauver du désastre. <br /><br /><br />1 The XX - The XX<br /><br />2 Sophie Hunger - Monday's Ghost<br /><br />3 Animal Collective - Merriweather Post Pavillion<br /><br />4 Grizzly Bear - Vekatimest<br /><br />5 Sonic Youth - The Eternal<br /><br />6 The Dodos - Time To Die<br /><br />7 Vic Chesnutt - At The Cut<br /><br />8 Girls - Album<br /><br />9 A Place To Bury Stranger - Exploding Head<br /><br />10 Eagles Of Death Metal - Heart On<br /><br />11 The Horrors - Primary Colors<br /><br />12 Dominique A - La Musique/La Matière<br /><br />13 Hope Sandoval And The Warm Inventions - Through The Devil Softly<br /><br />14 Elysian Fields - The Afterlife<br /><br />15 Pete Yorn & Scarlett Johansson - Break Up<br /><br />16 Elbow - The Seldom Seen KId<br /><br />17 M Ward - Hold Time<br /><br />18 Great Lake Swimmers - Lost Channels<br /><br />19 Be My Weapon - March/2009<br /><br />20 The Flaming Lips - EmbryonicSolitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-24358937009340993252009-12-07T21:37:00.003+00:002009-12-07T21:44:10.573+00:00Appel au peupleCherche désespérément le 5ème morceaux du <a href="http://www.viciouscircle.fr/calendrier2009/">Calendrier de l'Avent 2009</a>. M'apprendra à pas lire mon courrier plus régulièrement!! D'avance merci.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-39119727561069285482009-11-22T09:41:00.006+00:002009-11-22T11:19:59.296+00:00De La Fossette à La Musique/La Matière<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF5alu0ro-0V9DlC-kkUUO08YiRetCZwExUoik8WedjOzey46r759WovKKzsj4PJSs6sbyZCri9kMfOlO3KYo9EXqc3TXSOsiSYr9NnHGTWNEhCe4-sB3Niav7CbnfzwEbAXVrSb48oQUh/s1600/DSCN4175.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF5alu0ro-0V9DlC-kkUUO08YiRetCZwExUoik8WedjOzey46r759WovKKzsj4PJSs6sbyZCri9kMfOlO3KYo9EXqc3TXSOsiSYr9NnHGTWNEhCe4-sB3Niav7CbnfzwEbAXVrSb48oQUh/s320/DSCN4175.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406881978877290962" /></a><br />Il ne se passe pas grand chose par ici. Alors quand une de nos vieilles idoles vient à y fouler le sol, on va lui rendre visite, il va de soi. Ce n'est pas la première fois que je vais voir Dominique A, loin de là. La dernière fois c'était à Barbey en mai 2006 avec un certain <a href="http://plouf2.blogspot.com/2006/05/le-compte-rendu-de-concert-le-plus.html">Monsieur Cre</a>, je n'ai manqué qu'une seule tournée, celle du live de 2007. Nous avions failli nous séparer à l'époque, chacun son chemin. Nous avions fait un bout de route ensemble et paradoxalement <em>L'Horizon</em> semblait être le terminus. Or début avril, bonne surprise, un double album <em>La Musique/La Matière </em>a mis de côté ces réserves.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8QWAJZ-vAxrlwtyqESx_dNWmoodfL7J7eVa7Sxno_k1_H-XoiyF8aeCqxgH7IE_NEhZoELjHr9vpWbDcHxcqVmJzMzIhK2H3JnMSjAQjkzDodFNWVfI28ixAe8NWiYuzKB9jefVqBmv-B/s1600/DSCN4179.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8QWAJZ-vAxrlwtyqESx_dNWmoodfL7J7eVa7Sxno_k1_H-XoiyF8aeCqxgH7IE_NEhZoELjHr9vpWbDcHxcqVmJzMzIhK2H3JnMSjAQjkzDodFNWVfI28ixAe8NWiYuzKB9jefVqBmv-B/s320/DSCN4179.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406883954784795010" /></a><br />Il est 22h05 quand il monte sur scène accompagné de trois musiciens: batteur, claviers et guitariste/claviers. Ça commence par <em>Le Sens</em>, comme sur le disque. Au programme la majorité de <em>La Musique</em>, la moitié seulement de <em>La Matière</em>, quelques nouveaux titres (<em>Gisor</em> et <em>Manset</em>) du <em>Kick Peplum EP</em>, des titres plus anciens venant principalement d'<em>Auguri</em> (<em>En Secret, Le Commerce De L'Eau</em>), <em>Tout Sera Comme Avant </em>(<em>Revenir Au Monde</em>), <em>La Mémoire Neuve </em>(<em>Le Métier De Faussaire</em>), remontant jusqu'à <em>La Fossette</em>. <br /><br />Je suis au second rang, assis, puisque la salle le veut ainsi, au pied du micro comme d'habitude. La tourmente, le mauvais sommeil des jours précédents, la fatigue accumulée, ma vision se brouille, je me sens bizarrement léger, comme dans un état second, dans un halo de brume, doux et cotonneux. Le concert prend, la salle réagit chaleureusement. Le groupe va à l'essentiel, jour serré, précis, le set est nerveux, tendu, les mains moulinent comme si la guitare faisait remonter l'électricité.<br /><br />Puis il y eut ce morceau, <em>Sous La Neige</em>, que des synthés, des boucles, le texte: "Nous marchons sous la neige/ En nous tenant le bras..." ressuscité, tel qu'on pouvait l'entendre sur <em>La Fossette </em>et qui m'a renvoyé dix sept ans en arrière. Je me suis revu assis sur le lit, dans ce studio sombre au quatrième étage, sous les toits, plein nord avec vis à vis, le soleil n'y entrait jamais. Je me suis revu adossé au mur couvert de toile de jute ocre un peu passée, le lit dans un coin, moi assis dessus et comme avec la tête qui tourne, le bureau, une planche deux tréteaux, la kitchenette sur la droite, le jonc sale dans l'entrée mais à qui cette couleur ocre donnait un semblant de chaleur et rendait la pièce presque acceuillante, la salle de bain, une cabine en plastique à laquelle on accédait par une marche trop haute, tout droit sortie de <em>2001 l'Odysée De l'Espace</em>. <br /><br />Mais plus que l'appart, c'est de la vie que je menais à l'époque, les amis que je côtoyais certes, mais aussi les moments plus sombres de solitude, des disque qui m'ont sauvé la mise, et de la radio par laquelle je les découvrais dont je me souviens. De Bernard Lenoir que j'écoutais tous les soirs, de cette émission en janvier 92 il me semble, avec Arnaud Viviant qui nous avait présenté ce jeune artiste qui avait bidouillé un disque, tout seul, chez lui, la voix de Barbara avec un vieux Casio et le robinet d'eau froide pour un peu d'ambiance. Ce soir là deux titres de <em>La Fossette </em>furent été diffusés, <em>Va T'en </em>et <em>Le Courage Des Oiseaux</em>, et ce fût le début de l'histoire.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9VKzRls7YCwSz8-I0pNbAJ7nRrWY0-uuiCVQ4m27MJl8-hoKyG_cIUidH4pLU7xw3Vx1K4C10pTYUOEKw_GiKbCPkUBjz4cqPSy4aDMUXwGdJsw5CBmMOwgbRde2xWD7cu9l2P1Iw6tLH/s1600/DSCN4180.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9VKzRls7YCwSz8-I0pNbAJ7nRrWY0-uuiCVQ4m27MJl8-hoKyG_cIUidH4pLU7xw3Vx1K4C10pTYUOEKw_GiKbCPkUBjz4cqPSy4aDMUXwGdJsw5CBmMOwgbRde2xWD7cu9l2P1Iw6tLH/s320/DSCN4180.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406883960761675586" /></a><br />La salle a fini debout, le groupe à genou. Ils sont revenus une troisième fois alors que les lumières étaient rallumées et que les premiers prenaient le chemin de la sortie, pour improviser <em>Antonia</em>, un accord gratté nerveusement ad libitum, jusqu'à l'épuisement, se demandant s'ils pourraient offrir une telle prestation le lendemain à Toulouse.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-54278509288060941892009-11-15T22:19:00.002+00:002009-11-15T22:27:02.880+00:00Interlude - L'Océan Atlantique<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEXQli1vXV07Enm1Ofthh3e1jVoT69VsphdMp4dHola4I1yVFEx-iEs9jP1XGDk6Wv7GzqdUazdcaUijiD_OkocpVUb16i9HY79Qqia1N7Opj6UF8GSVgSQXH6dW6AXf2UJdlfafGWdDiK/s1600-h/DSCN4168.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEXQli1vXV07Enm1Ofthh3e1jVoT69VsphdMp4dHola4I1yVFEx-iEs9jP1XGDk6Wv7GzqdUazdcaUijiD_OkocpVUb16i9HY79Qqia1N7Opj6UF8GSVgSQXH6dW6AXf2UJdlfafGWdDiK/s320/DSCN4168.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5404459379881087314" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8kM0cGEX9a92Lr_vKHNojEqyKBvnckp625Cf1G-TRL7yhGYJ8SpjiTdkxStertiSYQgSMkWPC6-V5x1dBmMKl_16L9LNNjl4BgyUyvwQqgzJtlauFHx9ZO2ogVcieSEdHISX2wDcduW3U/s1600-h/DSCN4167.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8kM0cGEX9a92Lr_vKHNojEqyKBvnckp625Cf1G-TRL7yhGYJ8SpjiTdkxStertiSYQgSMkWPC6-V5x1dBmMKl_16L9LNNjl4BgyUyvwQqgzJtlauFHx9ZO2ogVcieSEdHISX2wDcduW3U/s320/DSCN4167.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5404459379361614786" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIBtzLRjOnGPaR7HTxn2ClZsGyZlQG85NeY-eqGosgc2sip8G_hQa_T-Xj8elTUUrNwa0k4BrOwAo6Q8kVZhLXeaWp4IoPxG4Lln6PFn_CL9xTeXhQTZRlF94BZTrhO2yPj5ENhAZeRd5e/s1600-h/DSCN4162.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIBtzLRjOnGPaR7HTxn2ClZsGyZlQG85NeY-eqGosgc2sip8G_hQa_T-Xj8elTUUrNwa0k4BrOwAo6Q8kVZhLXeaWp4IoPxG4Lln6PFn_CL9xTeXhQTZRlF94BZTrhO2yPj5ENhAZeRd5e/s320/DSCN4162.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5404459371353300370" /></a><br /><br />Si ça continue à ce rythme il n'y aura probablement pas de billet en novembre. <br />Quelques images pour vous faire patienter. Quelques images de l'Océan un peu avant que le froid n'arrive, c'était il y a deux semaines.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-44769670175244899352009-10-30T20:57:00.003+00:002009-10-30T21:06:58.211+00:00The XXL'album de The XX est bien. Et même très bien. D'autres en auront déjà mieux parlé avant. C'est l'une des révélations de l'anné. Un disque à la douce et délicate mélancolie, des morceaux qui se suivent dans un fragile équilibre. Un moment agréable, qu'il ne faudrait pas vite résumer au buzz du moment.<br /><br /><object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Pib8eYDSFEI&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/Pib8eYDSFEI&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-20457847710338146652009-10-26T14:22:00.003+00:002009-10-26T14:33:18.437+00:00L'heure des comptesHier soir, sur un parking désert, après la 40ième Foire du Disque à Bordeaux-Lac.<br /><br />FM: Tiens, je te donne ces deux-là, je les ai en double.<br />SM: Oh merci, c'est gentil!<br />FM: Alors ça donne quoi? <br />SM: Tu sais, moi, c'est par quarante. Si j'en ai rammène pas quarante, ça va pas (sourire). Ca se recompte d'ailleurs: 1, 2, 3, 4.... 10... 23... 31.... 36, 37, 38. Mince (désolé).<br />FM: Mais non: 38+2=40!!<br />SM+FM: Arf, arf, arf (rires idiots)!!!Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-16450900497693360272009-10-14T20:53:00.005+01:002009-10-14T21:43:43.167+01:00At The Cut - Vic Chesnutt<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/LNJKL_6MwT0&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/LNJKL_6MwT0&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /><br />Les choses commencent là où on les avait laissées. Je m'en souviens comme si c'était hier. Comment oublier d'ailleurs. C'était vers la fin du concert. Il a baragouiné deux trois choses parlant de lâche ou de lâcheté. Et je sens encore au fur et à mesure que la chanson se déroulait, la salle vibrer. La guitare, le violoncelle, et la batterie qui martèle, comme une procession, comme les derniers instants avant l'exécution d'un condamné. Je revois encore deux rangs devant moi cette jeune femme blonde, tétanisée, balancer sa tête, mais aussi le reste de son corps secoué de spasmes, la musique lui passait par tous les pores. Elle ne pouvait pas retenir ses gestes. Nous étions assis ce soir là, scotchés; lui aussi était assis, dans son fauteuil roulant.<br />J'ai déjà raconté cette histoire <a href="http://solitaryblog.blogspot.com/2007/11/when-its-good-sure-is-good.html">ici</a>. Il se trouve que cette chanson, <em>Coward</em>, encore inédite ce soir là, ouvre <em>At The Cut</em>, le nouvel album de Vic Chesnutt. Deuxième épisode de sa collaboration avec la nébuleuse du label Constellation, cet album n'est pas exactement un <em>North Star Deserter </em>volume 2, comme le laisserait penser le morceau d'ouverture. Le reste de l'album même s'il est moins démonstratif et joue moins sur les contrastes, est une pure merveille. Ça se termine par un dialogue touchant avec sa grand-mère, dans la cuisine, questions réponses d'un enfant à un adulte, scène de la vie quotidienne, pleine de pudeur et de tendresse.<br /><em>At The Cut </em>est l'un des meilleurs disques du moment. Peut être un des plus beaux albums de Vic Chesnutt. Il faudra un jour que je vous parle de <em>Is The Actor Happy?</em>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-60768693021273335742009-10-11T22:05:00.003+01:002009-10-11T22:41:15.748+01:00I am the waterboy"I am the Water Boy/ The real game's not over here", une petite phrase extraite d'une des plus poignantes chansons de <em>Berlin </em>de Lou Reed: <em>The Kids</em>.<br /><br /><object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/wZq9KBZo8ew&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/wZq9KBZo8ew&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object><br /><br />Je suis tombé tout à l'heure sur les trois premiers albums des Waterboys. Ils me tendaient les bras, ils étaient là sous une bâche, juste de quoi les protéger de la pluie. Moi aussi j'ai fait le waterboy aujourd'hui. Nombre de gens qui ont dû la fouiller, cette pile de disques, qui n'en était pas à son premier déballage apparemment, mais les Waterboys ne semblaient intéresser personne.<br /> <br />A vrai dire, je les connaissais pas ces albums. La seule chose dont je me rappelle encore aujourd'hui, c'est la stupeur, le malaise et fatalement, le rejet lorsque j'ai découvert <em>A Girl Called Johnny</em> à Platine 45 ou un truc de ce genre, j'avais treize ans tout juste. Je ne pouvais pas comprendre cette musique à l'époque, elle en me parlait pas. <br />Après un décrassage sérieux, j'ai pu jouer les disques. Je dois vous avouer combien reste entêtante cette chanson, le piano et sa phrase obsédante, répétitive, la batterie qui martèle, le saxophone au bord du chavirement et combien le premier album <em>The Waterboys </em>est un petit bijoux.<br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/vL5L5Y61Jyk&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/vL5L5Y61Jyk&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-11083636253076589722009-10-04T21:42:00.009+01:002009-10-05T07:44:13.073+01:00Time To Die - DodosDes confettis qui jonchent le sol, le spectacle toujours un peu étrange d'arriver une fois la fête finie. Le décallage est parfois saisissant, comme quand il m'arrivait de courir le long des berges de l'Adour au milieu des tentes en camping sauvage en pleine féria de Dax, le matin. L'impression d'arriver juste après une explosion ou une catastrophe nucléaire, au beau milieu de ces toiles multicolores, où pas un centimètre carré de libre ne reste, dont on se demande si quelqu'un respire encore dedans. Quelque fois c'est un pied ou un bras endormi qui dépasse. Ou bien un malheureux, recroquevillé, la tête entre les mains, trop lourde de la soirée passée, à moins qu'il n'ait déjà vomi tripes et boyaux. Drôle de spectacle quelque fois un lendemain de fête, et vous, frais et pimpant, vous frayant un passage au milieu...<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiamGVjoPZCX6ScVrY7ca0P0nAeYGxVax9cclv3KZwVXiblXNeTNIU5Eyrs2Ljl3T2w-TE8Jqa4slAeTzVVow6YvLO9Y2MqrUL4jvF4nb0ptQ0wN8k2FCxkAUTMmauIjM_CUDqCU3JLT9zv/s1600-h/Dodos.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiamGVjoPZCX6ScVrY7ca0P0nAeYGxVax9cclv3KZwVXiblXNeTNIU5Eyrs2Ljl3T2w-TE8Jqa4slAeTzVVow6YvLO9Y2MqrUL4jvF4nb0ptQ0wN8k2FCxkAUTMmauIjM_CUDqCU3JLT9zv/s320/Dodos.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5388856546696944210" /></a><br /><br /><em>Time To Die</em>, le troisième album des Dodos est le disque idéal pour accompagner les journées ensoleillées de cette arrière saison qui joue les prolongations. Trois petits jeunes de San Francisco qui n'en veulent. Quelque chose de frais et léger au premier abord, mais qui se révèle plus complexe qu'il n'y paraît. Ils ont fait un bond énorme dans l'écriture depuis <em>Visiter</em>, et ça donne des chansons qui en cachent deux voire parfois trois dans la même. Et tout ça avec pas grand chose: une guitare au picking savamment travaillé, une batterie avec des tambourins collés au basques, des marimbas (il s'agit d'un vibraphone en fait...), et la fraîcheur et l'énergie de leur jeunesse. <br /><br /><object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/LZhjdX8eEIU&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/LZhjdX8eEIU&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-12275668263405619282009-09-13T20:42:00.008+01:002009-09-13T21:57:59.321+01:00Tim Buckley Live at the Folklore Center, NYC - March 6, 1967<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM_OHOiUnu4xTni5yXvfcNL3MkwfI94-4odTAVfzGy8YgKvJbiACMhN2ITEGXPSal35BncPx7U-RX75aL85TebU_wsfn46ksoHYJ9yeS8FzH4s3ruIYEwhJbKzt1EouKUiWW1Cdtz3TAmo/s1600-h/Live+At+The+Folklore+Center.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM_OHOiUnu4xTni5yXvfcNL3MkwfI94-4odTAVfzGy8YgKvJbiACMhN2ITEGXPSal35BncPx7U-RX75aL85TebU_wsfn46ksoHYJ9yeS8FzH4s3ruIYEwhJbKzt1EouKUiWW1Cdtz3TAmo/s320/Live+At+The+Folklore+Center.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5381056398656710322" /></a><br />"Are you ready?"<br /><br />Quelques secondes, le temps de caler la bande sur le magnéto, et c'est parti. Décollage immédiat, pas le temps d'attacher les ceintures, collé au fauteuil, départ en trombe, prise de risques maximum. On est de suite ailleurs. Tim Buckley joue avec toute l'énergie et la fougue de ses vingts ans, seul à la guitare. Le jeu est rapide, nerveux, serré, précis. Lorsqu'il accepte de se produire au Folklore Center, il vient de publier son premier album quelques mois plutôt (décembre 1966). Il faut s'imaginer ça comme un show case, en gros c'est comme s'il se produisait dans une bibliothèque municipale, la photo de la pochette l'illustre bien . Pourtant l'homme ne s'économise pas, et interprète avec fièvre des chansons dont la majorité sont inconnues de son auditoire. Sur seize, quatre sont issues du premier album, quatre autres figureront sur son second <em>Goodbye And Hello </em>qui sera publié au mois d'août 1967, <em>Dolphins</em> de Fred Neil qu'il inscrit déjà à son répertoire, et six véritables inédits qui sont le principal attrait du disque.<br />La technologie moderne a redonné une nouvelle jeunesse à cet enregistrement, mais il faudra tout de même procéder à de menus ajustements sur son amplificateur, atténuer les aigus un peu aigrelets à mon goût, accentuer les basses pour donner un peu plus de chaleur et de boisé à l'ensemble. La technologie moderne n'efface pas hélas la quinte de toux qui vient perturber un des inédits <em>Cripples Cry</em>, et indispose momentanément l'auditeur, comme si on assistait à la scène...<br />L'enregistrement se termine sur des applaudissements shuntés et non sur une longue salve, méritée à mon humble avis parce que la prestation est prenante, ce qui peut laisser penser qu'un ou plusieurs morceaux supplémentaires ont été joués mais qu'il n'y avait peut être plus assez de bande pour les immortaliser.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEishgFiSpPiom5V080Wj1Va7plh9T0cCwK23wQ0Z6zXUIoCYWvw8158u1Av54jJh5hZYjY-D64qchv9pGXp33zAYLJY-n3HTJMhQFJXmvMnoca7HM9rhuJ6xdZw73F9AVVpT15P2fVITkav/s1600-h/Live+In+London+1968.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEishgFiSpPiom5V080Wj1Va7plh9T0cCwK23wQ0Z6zXUIoCYWvw8158u1Av54jJh5hZYjY-D64qchv9pGXp33zAYLJY-n3HTJMhQFJXmvMnoca7HM9rhuJ6xdZw73F9AVVpT15P2fVITkav/s320/Live+In+London+1968.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5381056400686345026" /></a><br /><br />Si on veut goûter des sensations plus extrêmes encore, c'est sur <em>Dream Letter Live In London 1968</em>, double album exhumé en 1990, qu'il faut se pencher. Enregistré quelques semaines après la sortie du troisième album <em>Happy Sad</em>, Tim Buckley se livre à un exercice de haute voltige qui coupe le souffle les deux heures de temps du concert.<br /><br />Les bandes du <em>Live At The Folklore Center </em>n'ont pas bénéficié, faute de moyens, de la remastérisation à laquelle les Beatles ont eu droit, les enjeux économiques n'étant pas les mêmes à n'en pas douter. Elles ont néanmoins l'avantage d'être un témoignage brûlant d'un instant hors du temps. Elles offrent aussi six véritables inédits, sur seize titres... pas négligeable. L'objet se présente sous forme d'un simple digipack avec petit livret et entretien avec l'artiste au moment de sa venue, pour un somme bien plus abordable que ces honteux coffrets de recyclage, vendus au prix de l'or, déclinés en stéréo pour les nigauds ou mono comme attrape-gogo...Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-62650537149416211772009-08-31T21:54:00.004+01:002009-08-31T22:15:25.293+01:00Deuxième chance - Bis"Tout l'intérêt de pleurer consistait à cesser de pleurer avant d'avoir trop réfléchi. Tout l'intérêt du chagrin en soi consistait à le supprimer pendant qu'il était encore honnête et sincère, pendant qu'il avait encore un sens. Parce que tout se corrompt si facilement! Laissez-vous aller et vous commencerez à embellir vos propres sanglots, ou bien vous vous mettrez à raconter l'histoire des Wheeler, avec un sourire triste, sentimental(...)"<br /><br />Richard Yates - <em>La Fenêtre Panoramique </em>- 1961<br /><br />L'histoire des Wheeler? Un couple qui peine à se parler. Franck qui passe ses journées au bureau à déplacer ou entasser des piles de dossiers en attendant l'heure de la sortie. April qui ne supporte plus le quotidien médiocre, et propose à son mari une deuxième chance: repartir à zéro, tout plaquer et refaire leur vie en Europe, avant de se laisser complètement abrutir et submerger dans cette impitoyable routine qu'ils ont pourtant toujours combattu.<br />Ca commençait fort mais beaucoup de questions pertinentes restent en suspens. D'autres possibilités auraient pu être envisagées, mais le roman se focalise sur le drame, et finit par ne rester qu'une triste histoire: celle d'un couple qui ne survit pas à ses idéaux.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-57865256519242280152009-08-31T21:27:00.004+01:002009-08-31T21:46:40.005+01:00Deuxième chanceEdition Super Jewel Box, 1 titre bonus. Parution originale le 17/03/2008.<br />Voilà ce que j'ai renseigné dans ma base de données. Mais qu'écoutais-je à cette époque là il y a environs dix huit mois. Je me souviens chercher en vain quelque chose qui me satisfasse. A cette date sortait aussi <em>Alopecia</em> de Why? vers lequel je me suis dirigé en léger différé. Ce n'est qu'à l'occasion de sa nouvelle publication, sorte de deuxième chance, et accessoirement de sa sortie française le 6 avril dernier, soit plus d'un an après sa parution originale anglaise, que j'ai enfin découvert <em>The Seldom Seen Kid </em>et Elbow, groupe dont j'ai toujours lu les éloges et pour lequel j'ai attendu le cinquième album avant de leur accorder la moindre attention.<br />Et c'est un très beau disque.<br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/nMD7FIpq11Q&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/nMD7FIpq11Q&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-45994592707192533712009-08-26T20:39:00.001+01:002009-08-26T20:41:50.519+01:00Court-métrage<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/I0swU24inDU&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/I0swU24inDU&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object><br /><br />Ouais... Ouais... Pas mal les vacances...Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-66849613450155654612009-08-19T19:52:00.005+01:002009-08-19T21:04:19.154+01:00Cher Léonard CohenJe voulais juste vous demander de bien vouloir m'excuser, que je ne serai pas là demain. J'avais pourtant très envie de vous rencontrer. Dès que j'ai su que vous veniez en France cet été j'ai tout fait pour me libérer une période pour venir vous voir. Si j'ai laissé passer les dates de juillet pourtant géographiquement plus proches, il y avait Nantes et Toulouse, je pensais pouvoir venir à Nîmes, ville que je découvrirais pour le coup. Vos chansons qui caresseraient les pierres des Arènes, le programme me séduisait assez. <br /><br />Mais voilà, s'il reste des places encore disponibles, parce que... le prix des billets... Oh quel insolent je fais, pas de ça entre nous... Impossible de trouver à se loger dans la région. La faute à <A href=http://jde.lesverts.fr/>eux</A>. Longtemps resté coupé du monde faute d'internet, je n'ai pu organiser mon séjour à temps. Je le voyais comme suit: j'aurais passé la journée dans le train, avec un bouquin, un peu de musique et un petit somme de temps à autre. J'aurais quitté la gare, posé rapidement mes affaires à l'hôtel, pris quelques photos sous le soleil du Gard, puis après avoir arpenté la ville, je serais venu vous retrouver d'un pas tranquille. Je serais peut être resté un ou deux jour de plus.<br /><br />Je renonce donc à me taper 6 heures d'autoroute sous un soleil de plomb, pour arriver lessivé dans je ne sais quel village alentour, si jamais il restait encore de la place, gagner les Arènes à la hâte, où si ça se trouve je me retrouverai au dernier rang, pour peu qu'il vous prenne l'envie saloper le spectacle... mais vous ne l'auriez pas fait, pas vous... et refaire le chemin à l'envers le lendemain.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVi5ypm_EssFVj4mbuVKpVp-NoKx1LbxF0XpMXKXoeCgNsOltEmQ7E9geKZ0WKhEn64qOC7Ehajtnv9zJfTn0O9dDyViA7a5AsoxwPdUJqgx8HpKeu0N3qWRFimg2wTZiXDb5RJ0wH0xjL/s1600-h/L%C3%A9onard+Cohen.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVi5ypm_EssFVj4mbuVKpVp-NoKx1LbxF0XpMXKXoeCgNsOltEmQ7E9geKZ0WKhEn64qOC7Ehajtnv9zJfTn0O9dDyViA7a5AsoxwPdUJqgx8HpKeu0N3qWRFimg2wTZiXDb5RJ0wH0xjL/s320/L%C3%A9onard+Cohen.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5371765344548190434" /></a><br />Je voulais vous dire que j'ai été envahi par la beauté de votre dernier enregistrement public <em>Live In London</em>, un des plus beaux disques de ce printemps. Que je me revois chez Sister Ray à Berwick Street, fasciné par la photo de la pochette, surpris de voir ce disque qui venait de sortir alors que je ne savais pas. Je ne me suis décidé à le prendre que quelques jours plus tard en duty free, juste avant de rentrer. <br /><br />Je voulais vous dire que votre voix m'apaise. Que vous avez toujours cette singulière majesté et ce charme dévastateur. Que vos chansons m'ont suivi depuis bientôt vingt ans. Que malheureusement, je ne pourrai les avoir susurrées à mon oreille qu'ici avec mes enceintes. Que je suis terriblement navré de ce rendez-vous manqué. Que je vous aime, Beautiful Loser.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-11173612671973411862009-08-12T20:32:00.007+01:002009-08-19T21:03:45.494+01:00Neil Young Archives Vol.1 1963-1972<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRbx7nEzApVVcW1_1KR8ShrzoFclihSBnTOOAsADUtJrjimEns2lgbRFUAhXD7iJsN5We6X4LKjzuFrNubcor02xyQ19BLob_84KwhUkTvLKUd9KvzkZBx35-Nk9qFBv8Ke6E6MQ-BKOrL/s1600-h/DSCN3927.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRbx7nEzApVVcW1_1KR8ShrzoFclihSBnTOOAsADUtJrjimEns2lgbRFUAhXD7iJsN5We6X4LKjzuFrNubcor02xyQ19BLob_84KwhUkTvLKUd9KvzkZBx35-Nk9qFBv8Ke6E6MQ-BKOrL/s320/DSCN3927.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5369181585034095138" /></a><br />L'objet est beau. On dirait une cartouche de cigarettes. On a peur de l'abîmer pour l'ouvrir, mais il s'ouvre bien en deux, et on découvre alors deux compartiments. Huit disques... Il va y en avoir des choses à écouter! Ça fait bien trois semaines que je l'ai, ce coffret, il m'impressionnait tellement que je l'ai laissé tel quel, sous cellophane, je ne m'y suis penché que ce week end. Longtemps promis, maintes fois repoussé, le premier volume des archives de Neil Young, couvrant la période 1963-1972, vient de paraître.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0herQpTlR_ocRuwdY8K6jdaWsKjvnxhSr8-vsx-Q0SCojl8GK6nbpHfY61Q7DeqE8sRPsstsyHrywZsQ5rq_wZ0bCCXyQXTafEtyAeTOqqfPPOobU3lfKROpVMWHSeD_akcRchVK4r-UC/s1600-h/DSCN3928.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0herQpTlR_ocRuwdY8K6jdaWsKjvnxhSr8-vsx-Q0SCojl8GK6nbpHfY61Q7DeqE8sRPsstsyHrywZsQ5rq_wZ0bCCXyQXTafEtyAeTOqqfPPOobU3lfKROpVMWHSeD_akcRchVK4r-UC/s320/DSCN3928.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5369180381745530066" /></a><br />Il y eut déjà plusieurs avant goûts, avec fin 2006 la publication du <em>Live At The Fillmore East 1970</em> avec Crazy Horse et quelques mois plus tard en mars 2007, celle du <em>Live At Massey Hall 1971</em>, qu'il faut absolument avoir, seul sur scène, soit à la guitare soit au piano, un concentré de ses meilleures chansons, probablement les plus belles. Le coffret a mis trois ans de plus pour voir le jour.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyWoeY8ce_7fNUCuxxDE3ehc9O1sVNCiVEW_n016CDAdE9svE0AjQJkJ6J5dj4En01I8FmN_x7-UFp6ma0ZIPT5XENmR7wVyPf-IaU1Hwa14_BLiUVH-872T9Z0WDK-OD0dRpgz7Ypo890/s1600-h/DSCN3929.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyWoeY8ce_7fNUCuxxDE3ehc9O1sVNCiVEW_n016CDAdE9svE0AjQJkJ6J5dj4En01I8FmN_x7-UFp6ma0ZIPT5XENmR7wVyPf-IaU1Hwa14_BLiUVH-872T9Z0WDK-OD0dRpgz7Ypo890/s320/DSCN3929.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5369180393474771826" /></a><br />Pour quel résultat? 116 titres au total, mais une quarantaine véritables inédits, c'est un peu léger à mon goût. On y retrouve certes les deux précédents concerts cités, mais allez comprendre, nulle trace du <em>Live At The Canterburry House 1968 </em>publié en décembre dernier. On trouve à la place, et sans perdre au change, un enregistrement de l'année suivante, <em>Live At the Riverboat 1969</em>, qui est pour le moment, le principal attrait du coffret. Car pour le reste... Car pour le reste, et il me reste encore les volumes 6 et 8 à découvrir, il est assez agaçant de retrouver des pans entiers des albums originaux, qu'on a déjà, pour commencer, et qu'on connaît dans leurs moindres recoins. J'ai vraiment peine à croire qu'on n'a réussi à trouver qu'une petite quarantaine de véritables inédits, quand ce n'est pas des alternates takes. Le livret qui accompagne ne donne que le minimum syndical d'informations, pas la peine d'espérer passer des heures à s'y plonger dedans, ça tombe bien, j'ai pas le temps. Il a toutefois l'honnêteté de garantir la provenance, notamment lorsqu'il s'agit de versions déjà publiées. <br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqIYxe5PzhZrYU65JrQfqTYmwoOQoFFDgzzQV4dRlMp_dNKymiQzkiWhYlOQ0HkNQS-gLnmZ2Xj0dWrDXsWfL7jrU7dM8wl8bZYqR7B7-ze-9jBUIPki0MNx70Gi2oxILyBIVayP_pipRR/s1600-h/DSCN3930.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqIYxe5PzhZrYU65JrQfqTYmwoOQoFFDgzzQV4dRlMp_dNKymiQzkiWhYlOQ0HkNQS-gLnmZ2Xj0dWrDXsWfL7jrU7dM8wl8bZYqR7B7-ze-9jBUIPki0MNx70Gi2oxILyBIVayP_pipRR/s320/DSCN3930.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5369180404014392338" /></a><br />Pour ceux qui hésiteraient avec la version DVD du coffret, qui pour justifier son prix sans doute, inclus aussi ce coffret de 8 CD, je leur rappellerais la chose suivante. Les premières éditions du <em>Live At Fillmore East </em>et du <em>Live At Massey Hall </em>étaient déjà enrichies de DVD hautement dispensables. Je trouve absolument scandaleux et honteux ce genre de procédé, qui consiste à filmer des photos d'archive et à donner l'illusion grossière du mouvement à coup de zoom avant et arrière. Je réfléchirais à deux fois dans le cas où tous les autres DVD de la série feraient appel à cette technique.<br /><br />En conclusion. Quelques perles et de vrais joyaux qui valent le détour, c'est indiscutable. Se le procurer direct des States à un prix abordable. Sinon se replonger sans modération dans sa très dense discographie officielle.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-57012485558631260962009-08-10T21:09:00.003+01:002009-08-10T21:51:34.276+01:00Who Can SaySi elles étaient bien les vacances? Who Can Say? Je n'en sais rien. Le printemps s'est enfui sans que je ne m'en rende compte, il se passe la même chose avec l'été. Je suis blanquignous comme je l'ai jamais été à cette époque. Même pas eu l'occase de sortir le transat, même pas une sieste sous le châtaigner. J'ai les yeux cernés, je suis fatigué. Triste mine, triste sire. Pas de concert, ni de festival à ce jour. Pas de disques achetés non plus, pas de nouveautés, et j'ai fait une pause dans ma quête aux vinyles. Les cartons se déballent de temps à autre, les pièces prennent un nouvel habillage et montrent un nouveau visage. <br />J'ai l'impression d'avoir laissé filer l'été, d'être passé à côté des longues journées ensoleillées. Le soir tombe plus tôt à présent. Je vous dirai dans trois jours à quoi ressemblent les vacances au mois d'août, chose nouvelle pour moi. <br /><br />Eu le temps d'oublier mes disques, d'en écouter quelques uns, dans la bagnole principalement. Aimerai vous parler plus longuement de The Horrors, des sensations que ce disque procure au volant, le pied gauche battant la mesure, le droits ne pouvant se lever de l'accélérateur, et voir ainsi défiler le paysage en cadence. Mais, il se fait tard, et je suis fatigué, alors silence, laissons les vous dire...<br /><br /><object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/yNjcSgU0Nrg&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/yNjcSgU0Nrg&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-70790945297492498522009-07-11T21:34:00.003+01:002009-07-11T21:47:24.285+01:00Spécial jeux!!Pour vous faire patienter, je vous propose le jeu des sept erreurs...<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYZBgfQTA3L0KRIvjvnKryneBaGh4NLKP52RjKOA63VkBFQ6ruLObOJNdqbebnPQdjyTifSBv6oJn_ny0c3ZMk22_TJw4kY8t3cNB9RWm-dR3ySQbT0ZgaKWVE-8CZ96CHp7_BVfiRCEl_/s1600-h/Miossec.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYZBgfQTA3L0KRIvjvnKryneBaGh4NLKP52RjKOA63VkBFQ6ruLObOJNdqbebnPQdjyTifSBv6oJn_ny0c3ZMk22_TJw4kY8t3cNB9RWm-dR3ySQbT0ZgaKWVE-8CZ96CHp7_BVfiRCEl_/s320/Miossec.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5357305201434498514" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiMh4WZfieRuxeoRzdAVSlkrjBUm-kxbsFgg6OxPNYQTHXIQGI9RKBgE3EA5h2zPbOaHtEKYFYnV3PeAOLxQTpmdsEirwJiwfCQ9kGojNdH0J3B4NV96bsS2wmVLFeBQ-irc94VbSp6STr/s1600-h/DSCN3874.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiMh4WZfieRuxeoRzdAVSlkrjBUm-kxbsFgg6OxPNYQTHXIQGI9RKBgE3EA5h2zPbOaHtEKYFYnV3PeAOLxQTpmdsEirwJiwfCQ9kGojNdH0J3B4NV96bsS2wmVLFeBQ-irc94VbSp6STr/s320/DSCN3874.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5357305200123908386" /></a><br />C'est la formule inversée: disons qu'à chaque fois il y a sept éléments qui sont encore présents... Amusez-vous bien!!<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqXZZ1n649qEsrek9tKmAUNYYM7LfDilZUZe7dmQ9Imgjghz-DP9JeUe-aXFDpEgmT5w3RDuU6F-6kVAU0PAnQdbFSvXPkGbfgAIn47Sc5JcytEcHoGjxGe96WWM4yHTPyx-HcbpWZHZ0S/s1600-h/Elysian+Fields.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqXZZ1n649qEsrek9tKmAUNYYM7LfDilZUZe7dmQ9Imgjghz-DP9JeUe-aXFDpEgmT5w3RDuU6F-6kVAU0PAnQdbFSvXPkGbfgAIn47Sc5JcytEcHoGjxGe96WWM4yHTPyx-HcbpWZHZ0S/s320/Elysian+Fields.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5357305190316023826" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLP8zeYp31o3786bx4nos8CvIUFDtFbMmjFR510SIe26lFco-AKkptzjQDJJICUNVoLiU8KXKU4Xg95bPazVtrsIEpBP0n7hEyfQu5za7eFz7ZAEcSF5W9mfzi6xbvKg9Bt_Hi56d7wyBT/s1600-h/DSCN3875.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLP8zeYp31o3786bx4nos8CvIUFDtFbMmjFR510SIe26lFco-AKkptzjQDJJICUNVoLiU8KXKU4Xg95bPazVtrsIEpBP0n7hEyfQu5za7eFz7ZAEcSF5W9mfzi6xbvKg9Bt_Hi56d7wyBT/s320/DSCN3875.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5357305186677200738" /></a><br /><br />Bonne plage et bonnes vacances...Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-84076593414207314782009-07-02T21:28:00.004+01:002009-07-02T22:08:15.881+01:00Ce qui ne l'était pasIl faut que je vous parle... Je pouvais pas vous en parler avant... Avant que ça soit fait. <br />Alors que je me trouvais au téléphone, à faire le tour du net comme je le fais entre midi et deux, me voilà contraint de raccrocher en catastrophe et de voir débarquer tout un tas de personnes, la plupart inconnues, qui étaient là pour ficeler le paquet et signer la vente: mandataires, notaires, banquiers, comptables, nouveaux acquéreurs et employeur démissionnaire. Le secret si bien gardé ne tenait plus, il fallait bien que je me trouve là où il fallait pas. En une heure tout au plus, nous voilà vendus, avec le mobilier et le stock. <br />Un mois plus tôt le discours n'était pas le même. C'est les larmes aux yeux qu'on me suppliait de ne pas m'en aller. Qu'on n'avait pas assez de qualificatifs pour reconnaître ma valeur, qu'on me donnerait monts et merveilles à l'avenir. On trouverait bien une façon d'associer nos talents. Toujours se méfier des compliments, surtout de la part de quelqu'un qui n'en fait jamais et ne jamais compter sur des promesses. Un mois plus tard, les choses n'étaient plus les mêmes, me voilà écarté, sans état d'âme aucun, de la possibilité de gravir un dernier échelon.<br />Sortie de piste sans panache, prend l'oseille et tire-toi. On l'a eu à l'usure finalement...Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-11547391426691600972009-07-02T21:01:00.004+01:002009-07-02T22:10:15.910+01:00Ce qui était prévisibleDepuis un peu plus de deux mois les choses tournent au ralenti ici. S'il est des périodes où rien ne se passe, où les jour se succèdent les uns aux autres identiques, depuis quelques semaines, le cours pépère des choses en a pris un coup. <br /><br />Tout d'abord, il y a eu ce qui était prévu, ou sinon logique. Arrivait l'aboutissement de ces nombreux mois d'hésitation, de réflection. Cette décision de vivre à deux en impliquait une autre, repoussée, elle, de nombreuses années. Rendre publique la chose, l'annoncer au cercle proche. Il fallait que ça sorte de la façon la plus naturelle et le ton le plus rassurant qu'il soit. Que les mots biens choisis viennent sans une hésitation, le regard droit si possible, le sourire vendeur. Même si à ce jour les présentations n'ont toujours pas été faites, l'accueil est plutôt favorable, à mon grand soulagement.<br /><br />Il y aura seize cartons de CD, six caisses de vinyles, et deux de quarante cinq tours à remuer dans les jours qui viennent, je ne vous parle pas des différentes paires d'enceintes colonnes ou bibliothèques, et du reste de la hifi. L'appartement se vide progressivement, et retrouve l'espace qu'il avait lorsque je l'ai pris il y a neuf ans tout juste. D'ici une dizaine de jours, il n'y aura plus le téléphone et comme, je ne sais pas pourquoi, je le sens mal le transfert de la ligne, car je pense que le technicien n'aura avec lui ni pelle ni pioche pour me raccorder au réseau, ce qui allongera le délai, c'est inévitable, je m'apprête à passer quelques semaines sans internet. <br /><br />Il va donc falloir, chers lecteurs, vous attendre au prolongement de cette activité réduite pour quelques semaines encore.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-36006377322912814462009-06-22T20:43:00.008+01:002009-06-23T11:08:33.352+01:00Here Comes The SunLes Beatles, ça m'a toujours fait chier. Comme tout le monde je connais leur morceaux les plus célèbres, qu'on nous passait au collège pendant les cours d'anglais, c'est bien gentil, bien sympathique, mais je n'ai jamais trouvé urgence à écouter leurs disques. C'est quelque chose que je me réservais pour plus tard. Ne sachant pas bien par où prendre le problème, je me souviens du conseil suivant: avoir les compilations rouges et bleues et l'album blanc, pas difficile à retenir. J'ai essayé le fameux album blanc il y a une dizaine d'année. Je ne suis pas sûr être parvenu à écouter un des deux volumes en entier à la fois. Rien à faire, ne pas insister dans ces cas là. De toute façon, je suis Rolling Stone, voilà comment j'analysai la situation, croyant dur comme fer à ce clivage légendaire.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1kFW1ma5c3tsA8tzLvaa5pjbZ8QK1WvqpUEyYQPhG60nj2jLcvs6TBG1E6FwTLzjmpBul3gWB68J_3euwuP_A7PzGXOIAtQ6gRR_5pETtOvPyn1-VQRJAhkN4OeQjpjb-cfRIvgVV5go3/s1600-h/DSCN3506.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1kFW1ma5c3tsA8tzLvaa5pjbZ8QK1WvqpUEyYQPhG60nj2jLcvs6TBG1E6FwTLzjmpBul3gWB68J_3euwuP_A7PzGXOIAtQ6gRR_5pETtOvPyn1-VQRJAhkN4OeQjpjb-cfRIvgVV5go3/s400/DSCN3506.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5350251210212318354" /></a><br />Touriste japonais pris en flagrant délit<br /><br />J'ai découvert <em>Abbey Road </em>cette semaine. Quarante ans après tout le monde, quoi. Allez savoir pourquoi, j'ai mis la main sur un vinyle, la photo de la pochette, j'ai toujours aimé cette photo, des souvenirs de cette escapade à Londres il y a deux mois, où mes pas m'ont mené au passage clouté, moi à la différence de tous ceux qui étaient là et se faisaient photographier en traversant les bras ballants, qui n'avais jamais écouté le disque. Je savais vaguement qu'il y avait dessus <em>Come Together</em>, et c'est à peu près tout. Je dois avouer aujourd'hui ma surprise totale depuis que je l'ai découvert parce que ça ne ressemble absolument pas à ce que j'imaginais et il ne se passe pas un jour sans que je ne doive l'écouter. <br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgexLKNKZPuK_7R_qd-1RB9sMRGxySC-RleIaL00pP1KNoTskAZb-CIvpAiteI9IoJECPnOsquchR8LZ86tDbyvYFQB5dqCxmeX3nsZqAoXtOisSr-0lyX3bnICtuR3ToqZ5qcxwbq4pSfT/s1600-h/DSCN3502.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgexLKNKZPuK_7R_qd-1RB9sMRGxySC-RleIaL00pP1KNoTskAZb-CIvpAiteI9IoJECPnOsquchR8LZ86tDbyvYFQB5dqCxmeX3nsZqAoXtOisSr-0lyX3bnICtuR3ToqZ5qcxwbq4pSfT/s400/DSCN3502.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5350251211372179570" /></a><br />Abbey Road, le carrefour.<br /><br />La photo je disais. La coccinelle blanche à cheval sur le trottoir, en face, une voiture noire de police avec probablement un flic en civil, à moins que ce ne soit un simple badaud, qui les mains dans le dos, veille au bon déroulement de la traversée. Un groupe de personnes au niveau de l'entrée des studios qui regarde aussi ce qui se passe. Quatre types qui marchent avec la régularité du pas cadencé ou presque puisque seul celui qui va nu pied est en opposition de phase, à intervalle équidistant, le premier, le meneur, en costume blanc, les mains dans les poches. Les immeubles de brique rouge, les arbres sur le trottoir, le ciel dégagé. Ca sent un peu l'été.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDCNuJbttB_uFnQPpLmhy3gtgiwJsTZ7sKtIp43LHge9X23xQhQW8hRQw63OoRAZA74k_4Q7b4dkNTaBZcs9jtWka4hetWDu2y9eF-0jz-V0FEwef1wDhhU5KDvP141zWT6MxYhXY6Tovg/s1600-h/Beatles+Abbey+Road.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 240px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDCNuJbttB_uFnQPpLmhy3gtgiwJsTZ7sKtIp43LHge9X23xQhQW8hRQw63OoRAZA74k_4Q7b4dkNTaBZcs9jtWka4hetWDu2y9eF-0jz-V0FEwef1wDhhU5KDvP141zWT6MxYhXY6Tovg/s400/Beatles+Abbey+Road.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5350251199916485666" /></a><br />Comment aurais-je pu penser trouver aussi entêtantes les chansons de Georges Harrisson, <em>Something</em> et <em>Here Comes The Sun</em>? Comment se fait-il que McCartney que j'ai toujours trouvé insupportable sur <em>Yesterday</em> ou <em>Let It Be</em>, pour ne citer que celles là, me touche à ce point avec <em>You Never Give Me Your Money</em>? Comment vous expliquer l'écoute de cette deuxième face, de ces chansons qui s'enchevêtrent, jouent à cache-cache, se répondent les unes aux autres? Comment vous dire, sans parler de <em>Come Together</em>, des titres comme <em>Oh! Darling </em>qui vous trottent toute la journée dans la tête, ou bien encore <em>I Want You</em>, dont je ne connaissais l'existence jusque là que par une reprise de Noir Désir, et qui me coupe le souffle à chaque fois.<br /><br /><object width="640" height="505"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/U6tV11acSRk&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/U6tV11acSRk&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="505"></embed></object><br /><br />Bien content de m'être trouvé un nouveau compagnon, pas certain de découvrir quelque chose d'aussi puissant dans le reste de leur oeuvre.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3749160126452693673.post-17996018780246232972009-06-05T08:07:00.004+01:002009-06-05T08:53:15.272+01:00On se moque du mondeLa formation avait lieu dans un restaurant gastronomique non loin de chez moi. Pour une fois je sacrifiais un peu à mon temps, après une dure journée de labeur: j'avais répondu à l'invitation. "Avancez-vous, un apéritif vous attend sur la terrasse!". Génial! La vue est magnifique, l'étang, les nénuphars, les arbres autour, le bois en bordure. Vue vite gâchée hélas par quelques personnes que j'aurai préféré éviter. C'est la loterie. Si j'avais pu passer incognito! Mais l'invitation si alléchante avait suscité des convoitises. <br /><br />Il aura fallu un bon quart d'heure et quand je dis bon quart d'heure c'est pas façon de parler, je suis bel et bien resté un bon quart d'heure, avant qu'une serveuse ne s'avance avec un plateau, offrir des rafraîchissements à un groupe de retardataires, sans toutefois venir jusqu'à moi. J'étais un peu à l'écart certes. Une dizaine de minute plus tard, une autre faisait circuler un plateau avec quelque amuse-bouche. Un par personne. Puis on vint m'offrir une flûte de champagne. Mais on annonçait en parallèle de s'avancer, que ça allait commencer.<br />Dans la salle de restaurant où nous prenions place pour la conférence, on pouvait voir juste à côté de belles tables dressées, nappes blanches sans un pli de travers. Comme les places du fond étaient prises d'assaut, c'est au premier rang, dernier choix qu'il reste aux cancres, que je m'installe.<br /><br />Je vous passe les détails du contenu, présenté par un Droopy, survolant son diaporama, visiblement peu à l'aise pour prendre la parole en public, ne mettant aucun enthousiasme, ni de chaleur aucune dans son propos, ce qui a pour conséquence un décrochage de l'auditoire dans les cinq minutes. Au bout d'un moment, et c'est inévitable, ce sont les premiers bâillements qui s'expriment, on ne peut plus les réprimer. Impossible de se concentrer, on frôle l'hypoglycémie. Il faut avoir à l'esprit que le cerveau pour fonctionner est gros consommateur de sucre. On entend mieux le ventre plein! Tout ça dure une heure trente. On commence à gamberger, se demander ce qu'on va bien pouvoir se raconter à table, tout cela sent le piège qui se referme. On se fait du mauvais sang.<br /><br />Puis coup de théâtre. Un groupe vient s'installer aux tables voisines, et on comprend d'un coup qu'elles ne nous étaient pas destinées. On épluche alors les autres éventualités, et le contenu du discours passe définitivement à l'arrière plan. L'intervenant met enfin un terme à son soliloque. On nous annonce un buffet qui va nous être dressé. On se moque du monde. Un petit jeune qui cherche le contact s'approche de moi, nous commençons à échanger quelques impressions et quelques sarcasmes. On se moque du monde. Et lorsqu'il me fait remarquer que le champagne a disparu au profit d'un vin rouge quelconque, c'en est trop. Décidément, on se moque du monde. Je tourne les talons, file à l'anglaise, avant même l'arrivée du buffet.<br />Je ne m'en suis pas si mal sorti finalement.Solitary Manhttp://www.blogger.com/profile/01509805478905246025noreply@blogger.com2