Il va falloir revenir sur Terre. Fatigué de journées bien remplies, décalé dans le calendrier au point de ne plus savoir très bien le jour qu'on est, comme si le temps s'était suspendu, mis entre parenthèses il y a une dizaine de jours, et hop revenir comme ça dix jours après, que s'est-il passé entre, qu'as-tu fait au juste, rattacher les wagons, reprendre le rythme, le bon, un peu comme une toupie, pris dans le tourbillon, dont le barycentre avance, fort de sa quantité de mouvement, voit sa vitesse de rotation décliner et au final son équilibre trébucher. Une vague sensation vaseuse, d'être et de ne pas être là à la fois, peu comme si je revenais de vacances, à part que c'est tout le contraire.
Je crois que je vais me coucher.
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