Pas trop foulé

Ce n'est qu'arrivé à l'épuisement physique que je n'ai commencé à retrouver la paix. Dans ces cas-là rien ne m'arrête. Alors quand je fais sauter la capsule d'une binouze, parce que dans ces cas là, je ne prends le temps de rien, même pas de boire, encore moins de pisser, ou que je me grille une cibiche que j'ai l'impression d'avoir un peu mérité, à ce moment là seulement, je me sens libéré. Les nuages qui défilaient dans ma tête se sont soudain dissipés, ceux qui bouchaient le ciel toute la journée ont eu la bonne idée de faire de même. Agatha Christie disait trouver ses idées de roman en faisant la vaisselle, moi c'est en passant le rouleau. Oui un rayon de soleil, ça ne se refuse pas, je ne me fais pas prier pour m'étendre sur le bain de soleil.

Arriver à l'épuisement physique, sentir le diaphragme se soulever, chercher une respiration profonde, oui ça fait du bien. Je suis parti avec l'intention de relier un point A à un point B. J'ai décidé de reprendre l'entraînement à raison de trois séances la semaine, comme auparavant, rien ne m'en empêche à présent. Laisser aller ses pensées, vider la tête, laver l'esprit, ne même plus se rendre compte du paysage qui défile, qui à force de le fouler paraît moins long, parce familier. C'était une bonne façon de lutter contre la fatigue. Après l'effort, se sentir plus tonique. J'ai décidé ça hier. Suite des évènements mercredi.