Il faut que je vous parle... Je pouvais pas vous en parler avant... Avant que ça soit fait.
Alors que je me trouvais au téléphone, à faire le tour du net comme je le fais entre midi et deux, me voilà contraint de raccrocher en catastrophe et de voir débarquer tout un tas de personnes, la plupart inconnues, qui étaient là pour ficeler le paquet et signer la vente: mandataires, notaires, banquiers, comptables, nouveaux acquéreurs et employeur démissionnaire. Le secret si bien gardé ne tenait plus, il fallait bien que je me trouve là où il fallait pas. En une heure tout au plus, nous voilà vendus, avec le mobilier et le stock.
Un mois plus tôt le discours n'était pas le même. C'est les larmes aux yeux qu'on me suppliait de ne pas m'en aller. Qu'on n'avait pas assez de qualificatifs pour reconnaître ma valeur, qu'on me donnerait monts et merveilles à l'avenir. On trouverait bien une façon d'associer nos talents. Toujours se méfier des compliments, surtout de la part de quelqu'un qui n'en fait jamais et ne jamais compter sur des promesses. Un mois plus tard, les choses n'étaient plus les mêmes, me voilà écarté, sans état d'âme aucun, de la possibilité de gravir un dernier échelon.
Sortie de piste sans panache, prend l'oseille et tire-toi. On l'a eu à l'usure finalement...
3 commentaires:
Alors l' avenir ??? ça s annonce bien ?
Les compliments c'est toujours un peu louche !
Peut-être un mal pour un bien ! Qui sait...
Sin> Je te dirais ça en octobre. D'ici là il faut encore supporter celui qui est sur le départ.
Arty> En règle générale je ne les écoute jamais, je suis vacciné. Si ça sera mieux après, tout le monde l'espère, c'est même possible. Ce sera différent, ça, je peux me risquer à le dire sans trop me tromper...
Chers lecteurs> Mon changement de domicile se fera, si ce n'est ce week-end, le 14 juillet, donc, ce sera en veille ici pour quelques jours. A très bientôt
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