"I am the Water Boy/ The real game's not over here", une petite phrase extraite d'une des plus poignantes chansons de Berlin de Lou Reed: The Kids.
Je suis tombé tout à l'heure sur les trois premiers albums des Waterboys. Ils me tendaient les bras, ils étaient là sous une bâche, juste de quoi les protéger de la pluie. Moi aussi j'ai fait le waterboy aujourd'hui. Nombre de gens qui ont dû la fouiller, cette pile de disques, qui n'en était pas à son premier déballage apparemment, mais les Waterboys ne semblaient intéresser personne.
A vrai dire, je les connaissais pas ces albums. La seule chose dont je me rappelle encore aujourd'hui, c'est la stupeur, le malaise et fatalement, le rejet lorsque j'ai découvert A Girl Called Johnny à Platine 45 ou un truc de ce genre, j'avais treize ans tout juste. Je ne pouvais pas comprendre cette musique à l'époque, elle en me parlait pas.
Après un décrassage sérieux, j'ai pu jouer les disques. Je dois vous avouer combien reste entêtante cette chanson, le piano et sa phrase obsédante, répétitive, la batterie qui martèle, le saxophone au bord du chavirement et combien le premier album The Waterboys est un petit bijoux.
4 commentaires:
Qu'est-ce que j'ai pu danser sur ce morceau (le Waterboys)...
Dès dix ans??? Mais tu étais précoce...
En 1983, la concurrence était rude, il y avait aussi Culture Club, Bananarama pour en citer que ceux là...
Non, pas en 83, bien plus tard, en 91...
Au Caveau... avec Miss Bett... j'imagine, imbibés de bière ou de pastaga...
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