Un coup de téléphone ce matin que je n'arrive pas à intercepter. Un message: rappelle moi. Le son de ta voix, mon prénom: un truc qui va pas. Un problème, un gros, enfin qui n'en est pas encore un, mais qui pourrait le devenir. Assez, marre, ça suffit. Il va falloir agir. Et moi réagir, depuis, j'ai peur. Depuis je n'arrive à rien faire. Une angoisse diffuse qui m'empêche de me concentrer, de me consacrer à ce que j'avais prévu ce démêler aujourd'hui. Chaque jour un problème, partout, tout le temps, au travail, à la maison. Chaque jour les résoudre, un à un, patiemment, et au moment d'y voir plus clair, un autre qui tombe, qu'il va falloir prendre en charge. Besoin de vacances, de partir, de couper, de faire peau neuve. Mais impossible de te laisser comme ça, tout seul. Impossible de te laisser dans la merde, et de te laisser t'y enfoncer un peu plus encore. Impossible de baisser les bras. Envie de te serrer contre moi, de retrouver la force, la niaque.
Quand je me suis levé ce matin, j'avais prévu de parler d'autre chose. Une semaine que je mijotais un billet, une semaine que je n'avais écrit. Pas eu l'envie, le temps, c'était pas mûr... Et là c'est parti aux oubliettes. Jusqu'à la prochaine fois.
Un à un, l'un après l'autre, il serait temps de s'y mettre.
5 commentaires:
De toutes façons, les vacances, c'est encore tout un cirque à organiser...
Sergio>
Exactement. Et c'est rien de le dire.
L'Idaho. J'vois qu'ça.
RVT>
Deux trois bricoles à régler avant.
Ou... la Creuse?
Ca revient un peu au même.
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