Time Fades Away

samedi 11 juillet 2009

Spécial jeux!!

Pour vous faire patienter, je vous propose le jeu des sept erreurs...



C'est la formule inversée: disons qu'à chaque fois il y a sept éléments qui sont encore présents... Amusez-vous bien!!




Bonne plage et bonnes vacances...

jeudi 2 juillet 2009

Ce qui ne l'était pas

Il faut que je vous parle... Je pouvais pas vous en parler avant... Avant que ça soit fait.
Alors que je me trouvais au téléphone, à faire le tour du net comme je le fais entre midi et deux, me voilà contraint de raccrocher en catastrophe et de voir débarquer tout un tas de personnes, la plupart inconnues, qui étaient là pour ficeler le paquet et signer la vente: mandataires, notaires, banquiers, comptables, nouveaux acquéreurs et employeur démissionnaire. Le secret si bien gardé ne tenait plus, il fallait bien que je me trouve là où il fallait pas. En une heure tout au plus, nous voilà vendus, avec le mobilier et le stock.
Un mois plus tôt le discours n'était pas le même. C'est les larmes aux yeux qu'on me suppliait de ne pas m'en aller. Qu'on n'avait pas assez de qualificatifs pour reconnaître ma valeur, qu'on me donnerait monts et merveilles à l'avenir. On trouverait bien une façon d'associer nos talents. Toujours se méfier des compliments, surtout de la part de quelqu'un qui n'en fait jamais et ne jamais compter sur des promesses. Un mois plus tard, les choses n'étaient plus les mêmes, me voilà écarté, sans état d'âme aucun, de la possibilité de gravir un dernier échelon.
Sortie de piste sans panache, prend l'oseille et tire-toi. On l'a eu à l'usure finalement...

Ce qui était prévisible

Depuis un peu plus de deux mois les choses tournent au ralenti ici. S'il est des périodes où rien ne se passe, où les jour se succèdent les uns aux autres identiques, depuis quelques semaines, le cours pépère des choses en a pris un coup.

Tout d'abord, il y a eu ce qui était prévu, ou sinon logique. Arrivait l'aboutissement de ces nombreux mois d'hésitation, de réflection. Cette décision de vivre à deux en impliquait une autre, repoussée, elle, de nombreuses années. Rendre publique la chose, l'annoncer au cercle proche. Il fallait que ça sorte de la façon la plus naturelle et le ton le plus rassurant qu'il soit. Que les mots biens choisis viennent sans une hésitation, le regard droit si possible, le sourire vendeur. Même si à ce jour les présentations n'ont toujours pas été faites, l'accueil est plutôt favorable, à mon grand soulagement.

Il y aura seize cartons de CD, six caisses de vinyles, et deux de quarante cinq tours à remuer dans les jours qui viennent, je ne vous parle pas des différentes paires d'enceintes colonnes ou bibliothèques, et du reste de la hifi. L'appartement se vide progressivement, et retrouve l'espace qu'il avait lorsque je l'ai pris il y a neuf ans tout juste. D'ici une dizaine de jours, il n'y aura plus le téléphone et comme, je ne sais pas pourquoi, je le sens mal le transfert de la ligne, car je pense que le technicien n'aura avec lui ni pelle ni pioche pour me raccorder au réseau, ce qui allongera le délai, c'est inévitable, je m'apprête à passer quelques semaines sans internet.

Il va donc falloir, chers lecteurs, vous attendre au prolongement de cette activité réduite pour quelques semaines encore.