Time Fades Away

dimanche 30 septembre 2007

Classement vertical



Drving me crazy.

"Hey kids were are you?
Nobody tells you what to do, babe."

samedi 29 septembre 2007

Be Here Now



Autant vous le dire de suite je n'aime pas Trouble son premier album. Quand il est sorti en 2004, oh, j'en ai entendu parler, mais rien ne m'attirait vers sa musique, et le succès facile qu'elle suscitait avait plutôt tendance à m'en détourner. J'ai découvert Ray LaMontagne il y a tout juste un an avec son deuxième album, qui n'a pas eu le succès du premier et qui mérite amplement de trouver quelques paires d'oreilles qui ne seraient pas atteintes de surdité. La photo de la pochette reflète assez bien l'atmosphère du disque qui est assez sombre (beaucoup plus que le précédent) au mieux crépusculaire. Puis il ya cette voix chaude et éraillée, là comme le faisceau de lumière de cette lampe torche.
"Definitly not Trouble part 2!" a t'il déclaré. Bien joué mon gars! 'Till The Sun Turns Black reste sans doute le plus bel album (sous estimé) de l'année 2006. Quelques titres ici. Une vidéo là, qui n'est pas officielle, mais qui illustre parfaitement Be Here Now.
"It can be very difficult to remain engaged in life, to interact with other human beings. It's hard, and that's the challenge, really, to remain engaged when nobody can understand each other."



Le plus important, c'est de le savoir. Le plus important c'est d'être là, maintenant.

lundi 24 septembre 2007

A table!!

Je ne me suis pas méfié quand elle m'a proposé innocemment des oignons. T'en veux qu'elle m'a dit: tiens prends, et je me retrouve avec un cageot plein d'oignons violets entre les mains. Et des patates: prends les toutes. Et me voilà avec un sac de dix kilos sur les bras. Le Camp de S#k#l (sorte de camping où se retrouve la mafia russe) a fermé pour la saison. Il restait des trucs en cuisine qu'on m'a donné mais dont je ne me servirai jamais. Tiens, dit-elle en me remplissant sac à surgelé de barquettes de beurre, de margarine et de lardons...
Donc ce début de mois pour venir à bout de ce stock avant qu'il ne se dégrade, il m'a fallu cuisiner tout ça. Au menu: omelette aux patates et piments, frites, tartiflette ou bien tarte aux oignons.

Je l'ai taquinée en lui demandant comment étaient ses tomates. Ben c'est qu'il y a eu la maladie, et qu'on avait beau sulfater, pas beaucoup de soleil, qu'elles ont mis du temps à mûrir, mon bon monsieur. Enfin s'il vous en reste, que je place... Je vous le ferai savoir qu'elle me dit mais attention, il faudra venir les chercher. Une semaine plus tard, je me retrouvai avec un cageot sur les bras, qui débordait de tomates plus grosses que mes mains, il y en avait bien pour dix kilos.
Donc depuis la semaine dernière, si je me délecte de ces tomates légèrement sucrées et qui ont enfin du goût (une seule suffit pour un repas du soir), il m'a fallu aussi cuisiner rapidement tout ça, parce que ça se gâte en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Deux faitouts de piperade et un autre de ratatouille ont fait néanmoins sensiblement baisser le stock.

J'ai cru qu'il se moquait cet hiver quand je l'ai vu dans le couloir, arborant fièrement le carton qu'il tenait dans ses bras. Il m'a dit: j'ai pris un jambon, t'aimes pas le jambon? Mais où veux-tu le mettre, dans mon petit appart, ton jambon que je lui dis? Aussi délicieux qu'il était le jambon, il n'a malheureusement pu rester chez moi, question d'encombrement et... d'odeur un peu aussi. Il est reparti à la campagne, enveloppé d'un sac et pendu au crochet. Il y a quelques jours nous en avons vu le bout. Il a reporté un vif succès lors du gueuleton qu'on avait organisé pour remercier celles et ceux qui étaient venus prêter main forte au chantier.

Septembre fut donc le mois de la cuisine en grosse quantité. Je laisserai la conclusion du billet à Low. Revenu de la production cartoonesque et pyrotechnique de Dave Fridmann avec The Great Destroyer, et d'une vilaine dépression qui l'a travaillé tout le long de la tournée qui a suivi, Alan Sparhawk et Mimi sa femme reprennent le régime sec, l'austérité, l'ascèse. Production sèche et diamétralement opposée, leur nouvel album Drums And Guns passe pour une collection de démos abruptes et rêches à la première écoute. C'est pourtant un disque formidable et honnête. Drums And Guns, comme la guerre imbécile dans laquelle leur pays s'est embourbé, comme "la guerre qu'on peut mener contre soi-même, des fois aussi".

mercredi 19 septembre 2007

De la tentation

"La seule façon façon de se débarrasser d'une tentation c'est d'y succomber."
Oscar Wilde

Ennui, faiblesse de la volonté, vice? J'ai beau dire stop, demain j'arrête, quand l'envie est plus forte, rien à faire que de se laisser aller à la satisfaction immédiate. Se méfier des satisfactions immédiates, tout comme des joies trop intenses. Aussi éphémères que sont les premières elles se répètent de manière insidieuse au point de ne jamais en avoir assez. Les secondes vous reviennent en pleine poire tôt ou tard, avec peine et douleur proportionnelle.

"On peut résister à tout sauf à la tentation."
Oscar Wilde

Bon je cède... Tant qu'on est avec Oscar, ça n'a rien avoir avec le reste, mais il y a une autre phrase qui me revient à l'esprit et que je trouve délicieuse:

"S'aimer soi-même, c'est l'assurance d'une longue histoire d'amour."

dimanche 16 septembre 2007

Faire mon J.R.

J'ai piqué cette photo chez Kill Me Sarah. Il nous expliquait la semaine dernière qu'il avait acheté le dernier 45t de Beirut pour la pochette, qui est très belle, c'est vrai.




Cette photo m'en a rappelé une autre. Dans le livret du dernier album de Josh Rouse, Country Mouse, City House, seul disque intéressant sorti au plein coeur de juillet, qu'il m'ait été donné d'écouter de l'été, ce n'est pas une bibliothèque mais une partie de sa discothèque qu'il nous dévoile. J'ai voulu forcément regarder de plus près ce qu'écoutait le bonhomme, histoire de voir à qui j'avais affaire.




Par exemple, s'il y a des albums de Teenage Fanclub, des Jayhawks ou de (humm!) Placebo, j'étais content de constater qu'on avait la même édition limitée, la rose tyrien flashy, de The Greatest de Cat Power, qu'on aimait le Yoshimi des Flaming Lips, ou qu'on devinait le Croocked Rain, Crooked Rain de Pavement. Raison de plus d'aimer ce type qui sort depuis quelques années des disques magnifiques dont tout le monde, hélas, se contrefout.
Donc j'ai voulu m'amuser, à mon tour, faire mon J.R., et pris une photo d'une partie de ma discothèque... histoire de voir ce que ça donne.



Oh puis je montre tout!! Après tout!!
Exhibitionniste que je suis!!

mercredi 12 septembre 2007

Remplissage

Aujourd'hui, il faisait beau. Très beau. Le temps idéal pour aller à la plage. Vous avez déjà lu ce genre de trucs il y a peu. Vous avez raison c'était pas plus tard que la semaine dernière. A part qu'aujourd'hui, ben j'y étais!! La mer était d'huile, la température un peu juste dès que l'eau arrive aux organes génitaux, mais une fois passée la nuque, au bout de quelques brasses, c'était ma fois bien agréable. Une petite sieste sur le sable s'imposait par la suite pour se remettre de cet effort olympien.
Tout ça pour vous démontrer que je suis overbooké au point de n'avoir guère plus le temps que de poster qu'un billet hebdomadaire. Que ce week-end j'ai préparé à manger pour dix personnes et que ce soir encore on mange les restes. Que la rentrée disque semble un peu terne sur le papier. Cela laisse présager des surprises à n'en pas douter... Que j'attends toujours un colis qui s'est perdu entre Miami et ici et que je trépigne d'impatience. Qu'il faudrait que je songe à mettre un peu d'ordre chez moi et commencer par trier ce courrier qui s'amoncelle depuis le printemps et que je dois déplacer pour accéder au clavier et que je vais redéplacer pour pouvoir aller me coucher. Que je reprenne centimètre carré par centimètre carré et jeter ce qui ne me sert plus à rien ou que je n'ai pas utilisé des douze derniers mois. Une façon de faire le point, de voir ce qui compte encore vraiment et d'éliminer ce qui ne me correspond plus, tourner la page en somme. Et retrouver de l'espace.

C'était vraiment très intéressant...
Tâchera de faire mieux la prochaine fois

mercredi 5 septembre 2007

Des bricoles

Aujourd'hui, il faisait beau. Super beau. Le temps idéal pour aller à la plage, faire une petite sieste, une petite trempette... Et bien NON! Pourquoi faire comme tout le monde. Mieux que ça. Aujourd'hui j'étais ici.




C'est un magasin de bricolage discount, une sorte de Leader Price, mais pour les clous. Parce que sur un clou, d'un magasin à l'autre il peut y avoir une différence de prix dont tu peux pas avoir idée. Même si ça vaut pas un clou, à mon avis. Oui, de longues années durant on avait l'habitude de me croiser dans les rayons de la Fnac ou d'un Virgin quelconque. Et depuis quelques mois c'est dans ce genre d'endroit, à croire que je me suis découvert une nouvelle passion, que je traîne mes guêtres. Et toi, mon moins de sept lecteurs, qui n'est sans doute pas particulièrement bien familiarisé avec ce genre d'endroit, j'ai pensé à toi: c'est l'occasion ou jamais pour une petite visite guidée.




C'était hyper risqué, parce, contrairement à ce que laissent penser les clichés, c'était très fréquenté. J'ai même renoncé à mettre le flash pour éviter de me faire repérer. Tous affairés à leurs petites bricoles, personne n'a remarqué mon petit manège, pas même les molosses de la sécurité.




En plus j'étais accompagné par JD. C'était le copain à mon copain D, JD. Et vous vous rappelez de la transitivité en mathématique. Je sais c'est loin, alors je ne résiste pas à vous rafraîchir la mémoire: A est en relation avec B, B est en relation avec C, donc A est en relation avec C. Et ben avec JD, comme copain avec moi, ben ya pas de transitivité. Le voyage fut long et RFM branché m'a vacciné pour un bon moment de toute tentative d'écouter ce genre de musique. Entre de longs silences, florilège des meilleurs moments.

JD (qui vient d'arriver): Alors le café est prêt?
SM: NON, on a plus le temps (t'es en retard coco!).



JD devant la machine à café: Tu prends pas de café?
SM: NON, j'ai acheté une bouteille d'eau.



SM: Tu surveilles comment est arrimé le chargement avant de conduire.
JD: J'en ai rien à foutre. Moi j'conduis. Si ça casse, ça casse...



JD: Deux plats de jour.
Le serveur déplaisant: M'en reste qu'un.
SM relisant la carte: Je prendrai des lasagnes finalement (soulagé).
JD: Et une bière. T'en prends pas?
SM au serveur: NON, une carafe d'eau, merci.



JD dans le magasin: Mais qu'est-ce que tu fais?
SM: Je m'emmerde. Je prends des photos (j'ai fini, moi!!).
JD: Pfff!! T'es pas bien.