Time Fades Away

mardi 7 août 2007

Black Heart

Lorsque j'ai mis le clignotant, que j'ai jeté un vague coup d'oeil dans le rétro pour m'engager dans la circulation, je savais que c'était la dernière fois que je mettais les pieds chez toi. Tu as regagné ton porche sans me regarder partir. Quelque chose s'est définitivement rompu ce soir là. D'un regard, le premier, celui que tu m'as adressé j'ai senti que je n'étais plus le bienvenu. Nous n'avons rien dit de la soirée. Je l'ai passée seul sur le balcon, à lire le journal d'abord, puis à regarder la pleine lune. Rester? Partir? Je ne suis pas parvenu à me décider et au fur et à mesure que le temps passait, le sommeil me gagnait. Je suis resté passer la nuit. Le lendemain matin, les choses n'avaient pas changé. On a juste échangé quelques banalités avec peu d'enthousiasme. Alors j'ai pressé le mouvement, rassemblé mes affaires et suis parti pour de bon. De soirées entières pendus au téléphone, ont pris place des mails de trois lignes, dont plusieurs sont restés sans réponse.
On s'est croisé un peu par hasard il y a un an, on a passé la soirée ensemble à discuter. Le moment venu de nous quitter, lorsque tu as gagné ta voiture, que tu as mis le contact, tu ne m'as pas laissé entendre que nous nous reverrions prochainement. Tu as mis le clignotant, jeté un coup d'oeil dans le rétro et pour t'engager dans la circulation.

3 commentaires:

Noboru Wataya a dit…

huh?
poulette, j'espère que tu parles d'une vieille rengaine de longtemps sans importance, pas du velvet underground si adroit de ses mains...

Solitary Man a dit…

Poulich, Lou Reed y s'porte comme un charme... Et en parlant de vieille rengaine sa tournée Berlin que j'ai pas pu voir a été un grand succès.

Noboru Wataya a dit…

:-) es-tu sotte de faire des frayeurs de même aux copines.